#2 Torres del Paine – El Calafate


Ça monte, ça descend… On tente de prendre de l’élan pour la prochaine montée, afin de ne pas trop avoir à pédaler dans le ripio où les pneus crissent et dérapent. Chaque bosse est une épreuve que les petits pignons franchissent : les 24km/h de moyenne de la veille sont loin derrière nous.

Torres del Paine est notre destination : elle vaut bien l’effort fourni ! Partis de Puerto Natales, nous passerons deux nuits dans des campings à l’entrée du parc et au départ de la randonnée vers les Torres. Entre les deux, deux éprouvantes mais gratifiantes journées à vélo avec une vue panoramique constante sur les lacs et glaciers qui se côtoient : quelle chance !

Le jour suivant, décollage à 4h pour randonner de nuit et arriver au petit jour devant les dents immenses des tours, déchirant le ciel.

Contents de dérouler les jambes mais un peu fatigués par la courte nuit, nous prendrons ensuite le temps de bien pique-niquer avant de repartir pour 60km de vélo, plats et asphaltés, vers Cerro Castillo : vive la fin du ripio ! Nous faisons aussi à trois reprises l’heureuse rencontre de Claudie, Vincent et leurs enfants : peut-être nous reverrons nous à Santiago !

Fini les montagnes, nous passons en Argentine pour retourner dans une pampa où les bosses, si petites à l’horizon, se font sentir dans les jambes : portés par un vent dans le dos (Hissez haut !) nous dépassons les 30 km/h dans les montées, de quoi faire pâlir un grimpeur du Tour de France. C’était sans compter le retour du ripio, 65 km de piste qui tabassent nos montures avec fracas… La journée terminera en douceur, accueillis par Julian dans un centre technique d’entretien des routes du gouvernement (le comble après la pire chaussée jamais vue !).

Ultime étape vers El Calafate, il nous reste à franchir 95 km contre le vent cette fois-ci : Magali tente de tirer des bords avec son vélo et Tim essaye de limiter la prise au vent de son kway parachute, en vain. Le lac bleu lagon commence à apparaître, bordé par le désert aride et les glaciers, la ville nous tend les bras pour nous offrir un peu de repos et une boisson fraîche après cette étape ventée !

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